Si la rupture de la période d’essai est autorisée par le Code du travail, pour la réglementation assurance chômage, en revanche, elle produit les effets d'une démission. Le salarié à l'initiative de la rupture de la période d’essai n'aura donc, en principe, pas le droit à l’allocation chômage.
Des exceptions sont toutefois possibles, notamment si vous êtes dans un des 17 cas de démissions dites "légitimes" admises par la réglementation (ex : suivi de conjoint suite à un déménagement, rupture de la période d’essai au cours des 65 jours premiers jours après un licenciement, une rupture conventionnelle ou une fin de CDD, etc.).
A noter que si vous étiez en cours d'indemnisation par France Travail au moment de votre démission, le versement de votre allocation ne sera pas suspendu dans trois cas :
- Si vous justifiez de moins de 88 jours travaillés ou 610 heures travaillées depuis l'ouverture de droit à l’assurance chômage, c'est à dire moins de 4 mois de travail au total (cette condition était de moins de 65 jours ou moins de 455 heures avant le 1er avril 2025) ;
- Si le contrat duquel vous avez démissionné a duré moins de 6 jours travaillés ou 8 jours calendaires ;
- Si le contrat duquel vous avez démissionné a représenté moins de 17 heures par semaine.