Webinaire : venez découvrir les formations et les métiers de la propreté !

Mardi 17 juin, France Travail Grand Est et le Geiq propreté vous invitent à découvrir les métiers et les formations du secteur propreté lors d’un webinaire ouvert à toutes et tous.

Petite avant-première avec Isabelle Kebaili De Pra, chargée de recrutement, et Kathleen Dupruille, coordinatrice du GEIQ Propreté Grand Est, pour un zoom sur les missions de cette association créée en 2018 dont le cœur de métier reste l’insertion et la formation dans le secteur de la propreté.

Le Geiq propreté, comprenez le groupement d’employeurs dans l’insertion et la qualification des métiers de la propreté, recrute, forme et emploie du personnel qu’il met à disposition de ses entreprises adhérentes en priorisant les publics les plus en difficulté et les jeunes de moins de 26 ans. «On propose des contrats de professionnalisation de 7 à 8 mois avec une journée de formation par semaine. En fin de contrat, ils passent un examen pour obtenir un titre de formation professionnelle d'agent machiniste en propreté, d'agent en rénovation et propreté ou de chef d'équipe» explique Isabelle Kebaili. Titre pro en poche, les employé(e)s du Geiq Propreté interviennent dans tous les secteurs de l’industriel au tertiaire en passant bien entendu par le secteur hospitalier. «Les demandes sont variables de département en département. Mais on a quand même des demandes de personnes avec assez de polyvalence». Avec un frein facilement identifié : la mobilité. «On a de plus en plus de postes nécessitant le permis car situés dans des zones avec peu de moyens de transport, et des horaires de travail compliqués pour qui n’a pas de moyen de locomotion. C’est aujourd’hui notre principal frein au recrutement» explique Kathleen Dupruille.

Agent(e) de propreté : halte aux clichés !

«Aujourd’hui, finie l’image de l'agent de propreté avec son seau et sa serpillière, qui passe tard la nuit ou très tôt le matin. De nombreuses entreprises du nettoyage évoluent». Et plutôt dans le bon sens : «Evidemment, on a encore des postes où il est difficile de passer en journée mais globalement le secteur a tout de même réussi à modifier les horaires de travail pour une meilleure qualité de vie. Les entreprises ont une gestion plus souple et essaient d’éviter les postes en discontinu, et de maintenir des plages un peu plus longues» complète Isabelle Kebaili De Pra. Le métier évolue et propose aujourd’hui de véritables montées en compétences avec des évolutions de carrière à la clef. «Au GEIQ Propreté, nombreuses sont les entreprises qui demandent à faire évoluer les salariés d’agent de propreté à chef d'équipe par exemple (voir notre témoignage). Et de chef d'équipe, on peut passer responsable de secteur si on le souhaite grâce à des formations qualifiantes, ou agent polyvalent, c’est-à-dire quelqu'un qui va prendre la camionnette de l'entreprise pour aller sur différents sites, différents chantiers pour faire du lavage de vitre par exemple ou du nettoyage industriel».

Une formation pour toutes et tous !

En lien avec les opérateurs de la branche Propreté, le GEIQ Propreté organise les parcours professionnels, accompagne les personnes et met à disposition ces nouveaux salariés auprès des entreprises adhérentes, pour préparer une insertion durable. Clefs de cette insertion, des formations en alternance sont dispensées par des organismes de formation habilités. L’objectif est généralement l’obtention d’un Certificat de qualification professionnelle (C.Q.P). ou d’un Titre à finalité professionnelle (T.F.P.). « On est réservé, entre guillemets, au public prioritaire. Donc on recrute avec les mêmes critères que les Structures d’insertion par l’activité économique. Les conseillers France travail nous proposent des candidats, même sans expérience, même sans formation. Nous sommes avant tout une association d’insertion donc nos publics sont en général très éloignés de l’emploi ».

Des postes à pourvoir davantage en périphérie des villes

«Aujourd'hui, on va rechercher davantage en périphérie des grandes villes. A Nancy par exemple, nous n’avons plus de besoin. Par contre, on cherche des profils pour des postes à Pont-à-Mousson ou Lunéville. Le problème, c’est que la plupart des candidats ne sont pas véhiculés, notamment pour venir au centre de formation à Nancy ou Metz. C'est là qu'on les perd en général». Avec plus de 70 personnes embauchées l’an dernier et un taux de réussite aux examens de plus de 50%, l’association d’insertion reste un acteur majeur du secteur de la propreté avec un engagement fort : celui d’offrir une formation et un emploi sans aucun prérequis si ce n’est celui d’être inscrit à France Travail. «En 2024, 42% des salariés de la branche ne possédaient pas de diplôme. Dans la propreté, on peut rentrer sans avoir sans diplôme et sans compétences particulières car au GEIQ, nous sommes là pour travailler les parcours vers un emploi durable».