« La réactivité de Pôle emploi a permis à cette opération de se dérouler dans les meilleures conditions », souligne d’emblée Isabelle Boucoiran, coordinatrice du GETN 58 (Groupement d’employeurs des transports de la Nièvre). Bonne nouvelle car il était important de trouver une solution performante afin de rapidement recruter et former des ambulanciers dans les départements de la Côte d’Or et de la Nièvre. « La pénurie d’ambulanciers est récurrente mais la crise sanitaire a accentué encore le phénomène puisque deux grandes sessions de formation à ce métier ont dû être annulées en 2020 », explique Ève Baloutch, conseillère entreprise à l’agence Pôle emploi de Dijon Est.
Un processus rondement mené
Pragmatisme et innovation ont animé Ève et Isabelle qui, une fois le contact noué, ont rapidement construit tout un parcours afin de permettre à des candidats intéressés de se former, avec, à la clé, un emploi en CDI. Au programme, des réunions d’information collectives suivies d’entretiens individuels puis d’une période d’immersion en entreprise afin de valider les profils et les projets. Entre la première rencontre des candidats et la signature des contrats, il s’est écoulé un peu plus d’un mois. Les 11 candidats retenus (dont 4 femmes) ont signé un contrat de professionnalisation d’un an avec le GETN 58 afin de bénéficier d’une formation dispensée par l’IFA (Institut de formation des ambulanciers) de Dijon avec pour objectif de devenir ambulancier diplômé d’État. Cette formation en alternance, concilie périodes d’apprentissage en centre de formation et période de mise en pratique en qualité d’auxiliaire ambulancier dans les entreprises adhérentes au GETN 58.
L’assurance d’un emploi à la clé
La motivation des candidats, associée à l’implication des employeurs, a permis de fédérer tous les acteurs et d’atteindre l’objectif fixé en début de parcours. « Tout se déroule parfaitement bien et, à l’issue de la formation, chacun décrochera un CDI au sein de l’entreprise qui l’accueille et sera ainsi pleinement opérationnel », précise la coordinatrice du GETN 58. « L’autre valeur ajoutée de ce parcours, c’est qu’il est très sécurisé. Tous les candidats qui n’avaient pas encore suivi la formation d’auxiliaire ambulancier (70 h), l’ont également effectué. Si, pour une raison ou une autre, un candidat ne peut pas finaliser sa formation d’ambulancier (630 h), la formation d’auxiliaire ambulancier lui permettra déjà de trouver un emploi », précise Ève Baloutch. Et à une entreprise de recruter un collaborateur.