
Originaire de Lille, Yann a toujours eu la bougeotte. Après le bac, il s’envole pour Montréal où il suit une licence de sociologie. « C’était ma première vraie expérience de vie à l’étranger, et j’ai adoré. Le côté international, la diversité des profils, sortir de ma zone de confort... ça m’a vraiment marqué. »
Du Canada aux Pays-Bas : un parcours déjà international
Après cette première immersion, il poursuit en Master aux Pays-Bas, dans le domaine de la communication verbale. Là encore, l’envie de découvrir un nouveau cadre de vie et d’études l’anime.
Son stage de fin d’études, il le réalise à Paris dans le recrutement, un domaine qu’il découvre presque par hasard. « En lisant les fiches métiers, je me suis dit que ça pouvait me correspondre. Et j’ai vraiment adoré. » Le côté humain, transversal, la polyvalence et le rythme lui plaisent immédiatement.
“Le VIE, ce n’est pas un stage. J’ai de vraies responsabilités, je travaille pour des clients variés,
avec des objectifs concrets à atteindre.”
Pourquoi le VIE ? Pourquoi Lisbonne ?
En fin de stage, Yann commence à explorer les options : CDI, contrats locaux… et VIE (Volontariat International en Entreprise). Le dispositif attire vite son attention. « J’avais adoré mes expériences précédentes à l’étranger, et je voyais le VIE comme un vrai moyen de poursuivre dans cette voie. » L’international est une priorité. Et le cadre sécurisé du VIE, qui propose une indemnité forfaitaire selon la zone géographique, finit de le convaincre. « Ce n’est pas ce qui a compté en premier, mais ça a pesé dans la balance. »
Des missions responsabilisantes, un quotidien de CDI
Depuis plus d’un an, Yann est en poste à Lisbonne chez Eiquem en tant que Talent Acquisition Specialist. Il ne voit aucune différence avec un CDI classique. « Le VIE, ce n’est pas un stage. J’ai de vraies responsabilités, je travaille pour des clients variés, avec des objectifs concrets à atteindre. »
Il découvre une nouvelle culture de travail, apprend à recruter pour différentes entreprises, développe sa rigueur, sa capacité d’adaptation et son autonomie. « Le fait d’être à l’international ajoute aussi une couche de complexité, mais c’est ce qui est formateur. » Il en profite aussi pour apprendre le portugais, un défi personnel qu’il intègre à son quotidien.
Vivre à Lisbonne : un apprentissage au-delà du pro
Même avec plusieurs expériences à l’étranger, s’installer dans une nouvelle ville reste un challenge. Yann le reconnaît : « L’installation à Lisbonne n’a pas été simple, notamment pour les démarches administratives. Mais j’ai été bien accompagné. »
Business France organise un webinaire avant le démarrage du VIE, et chez Eiquem, l’équipe fait preuve de souplesse. « On m’a laissé du temps pour régler les papiers, aller à la mairie, sans pression. Et j’ai toujours eu des réponses quand je posais des questions. »
“Le fait d’être à l’international ajoute une couche de complexité, mais c’est ce qui est formateur.”
Un bilan plus que positif
Aujourd’hui, Yann dresse un bilan très positif de son expérience. « Je suis dans une ville que je n’avais pas envisagée, et j’ai découvert une richesse incroyable. Lisbonne est très vivante, très internationale, on y fait facilement des rencontres. »
À huit mois de la fin de son contrat, il n’a pas encore de plan précis, mais une certitude : il veut continuer à vivre et travailler à l’international. « Le VIE m’a conforté dans ce choix. J’aime la France, mais j’ai encore beaucoup à explorer. Ce que j’ai appris ici, je ne l’aurais pas appris ailleurs. »