L'impact d'un accompagnement renforcé

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Après des années difficiles, Marine Chabbi trouve l’énergie et la motivation pour rebondir. Grâce à sa ténacité, soutenue par France Travail, elle fait le grand saut et passe de bénéficiaire du RSA à créatrice d’entreprise dans l’aide aux familles.

Après des expériences dans la vente, la restauration et l’industrie, Marine Chabbi est contrainte de cesser toute activité professionnelle.

Photo Ludovic Dalle

Crédit photo : Anne Loubet

Allocataire du Revenu de Solidarité Active (RSA), elle bénéficie d’un accompagnement renforcé de la part du conseil départemental et de France Travail pour accompagner son retour à l’emploi.

« J’ai rencontré un conseiller très humain et à l’écoute. »

Maman solo d’une petite fille de 5 ans, elle sait qu’elle va avoir besoin d’une certaine souplesse dans l’organisation de sa vie professionnelle pour adapter ses horaires à ceux de son enfant. Avec son diplôme dans l’aide aux familles, elle se met à son compte et propose à ses futurs clients de l’aide et du ménage à domicile, et de la garde d’enfants.

Au fil des rendez-vous, la relation de confiance avec son conseiller France Travail se noue et, sur ses indications, Marine Chabbi développe son réseau, prospecte de nouvelles structures, se fait connaître. «Mon conseiller Nicolas Hendziak a vraiment été là pour m’aider, me conseiller, me donner la direction à suivre », précise Marine Chabbi.
« C’est une personne très compréhensive, qui a bien intégré mes difficultés de mère célibataire. Je le rencontrais régulièrement et, grâce à l’application Pass Emploi, je le tenais au courant de mes démarches, des rendez-vous pris… »

Si l’accompagnement soutenu et intensif de France Travail a pour objectif la reprise d’activité de l’allocataire du RSA, il se doit aussi de lever les freins du retour à l’activité. Le manque de mobilité peut en être un. La voiture de Madame Chabbi étant vieillissante mais indispensable à son projet, son conseiller l’oriente vers la plateforme Wimoov et l’aide à constituer un dossier de microcrédit pour un montant de cinq mille euros. Elle l’obtient très rapidement et achète un véhicule d’occasion. « Pour le reste, j’ai appris sur le tas, ça s’est fait mois après mois. Dès que j’ai pu, je me suis dégagée du RSA, aujourd’hui, je me verse un salaire, je suis très contente ! Je me suis longtemps cherchée professionnellement, maintenant je me gère, il n’y a personne derrière moi et c’est un luxe que j’apprécie ! »

LE MOT DE BELKHEIR GAOUILLE



Directeur de la Direction de l’insertion et de l’emploi du Conseil départemental du Vaucluse

MARIE-ANGE-LANGELOTTI.png« Nous nous engageons à recevoir chaque allocataire du RSA. C’est un rendez-vous crucial pour établir un dialogue socio-professionnel et proposer une modalité d’accompagnement adaptée. France Travail est notre premier partenaire. Nous travaillons en complémentarité, chaque acteur détenant une partie des solutions. Notre fil conducteur, c’est le retour à l’activité et à l’emploi, nous avons d’excellents résultats puisque le taux de retour à l’emploi durable sur le bassin du Grand Avignon avoisine les 40%. »